L’impermanence un accès au changement ?
C’est un mot central dans la pensée bouddhique, une construction pour mettre en garde contre la conviction que tout ce qui nous entoure et tout ce que nous vivons est permanent.
« Les fleurs vont faner, ma jeunesse va partir, toute rencontre va finir en séparation. »
Le changement est générateur de souffrance.
Dans les personnes que je reçois je m’aperçois des postures différentes face à cette notion. De la personne âgée pour qui il est insupportable de ne plus pouvoir réaliser les mêmes choses qu’auparavant à l’individu qui accepte qu’une pathologie, une évolution de situation ne lui permette plus d’avoir accès aux mêmes activités.
C’est un vrai travail que de pouvoir intégrer que l’évolution est inéluctable (dans tous les domaines).
Je pense également à ceux qui sentent qu’ils ne sont plus en phase avec l’expression d’eux-mêmes, de leurs choix…et qui n’osent pas…
La notion extrême de ce travail dans le bouddhisme se nomme la vacuité : l’absence de soi.
« Finalement rien, nous-mêmes, nos pensées, nos émotions, notre être fondamental, mais aussi les choses de l’extérieur, n’a de substance, car tout change à tout moment. »
Il y a peu mes pensées m’amenaient, dans une moindre mesure, à me questionner sur les traces de nos existences et son importance. Dans quelques générations nous seront oubliés pour les autres et l’importance de notre vie ne l’est peut-être finalement que pour nous-mêmes.
L’acceptation du changement est certainement une des clés pour bien vivre l’instant présent !
Et vous qu’est ce que vous savez qui a changé et pour lequel vous souffrez ?
Que pourriez-vous mette en œuvre pour fluidifier cet accès au changement ?
Vous savez ou me trouver pour vous accompagner dans votre évolution .
Bonne semaine à vous
Emmanuel
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